flux stables, moins de régularisations, plus d’expulsions

À une époque où le Premier ministre, François Bayrou, ne va pas prendre en compte l’idée de «Submersion» La migration, souvent agitée à l’extrême droite, la publication des chiffres annuels (provisoires) d’immigration le mardi 4 février par le ministère de l’Intérieur, tend à illustrer une stabilité relative de l’entrée des étrangers du pays.
Au point qu’après plusieurs années consécutives d’augmentation des livraisons des titres du premier séjour, tirées en particulier par le dynamisme économique à la sortie de la crise liée au CoVVI-19, un plateau a pu être atteint. Même la demande d’asile, qui reste à un niveau élevé, initie le reflux, comme une tendance observée en Europe.
Enfin, la conséquence logique du raidissement annoncé par le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, depuis son lieu d’arrivée Beauvau en septembre 2024, les régularisations ont diminué après cinq ans de progression, tandis que les expulsions progressent, sans trouver leur niveau avant le avant le Pandémique de Covid-19.
Flux réguliers stables
L’administration française a publié 336 700 titres de premier séjour aux étrangers en 2024, un volume proche de celui de 2023, en hausse de 1,8%. Ces titres correspondent à divers schémas de migration et, pour la troisième année consécutive, c’est la raison étudiante qui vient en premier (près de 109 300, ou + 0,2%), devant les raisons familiales (près de 90 600, en baisse de 1,2%), économique (près de 55 600, + 0,9%) et humanitaire (près de 54 500, + 13,5%).
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