Killing de cheval: la piste d’un soldat des forces spéciales qui aurait “tordue”

Toujours enveloppé dans le mystère et les incertitudes, l’hypothèse du «tireur fou», sans aucun lien avec les victimes, devient plus clair dans l’affaire Horseine. Plus de douze ans après la commission de ce quadruple homicide, le 5 septembre 2012, du côté d’une route forestière à Haute-Savoie, l’Enigma reste totale. Mais le juge Sabine Kheris du Pole Nanterre Cold Case, en charge du dossier depuis l’été 2022, est désormais intéressé par la piste d’un ancien soldat chevronné, formé à des techniques de tir très spécifiques.
Cette forte hypothèse a émergé après un re-examen de cette rare scène de crime. Le noyau dur de l’affaire Chevaline. Dans un certain temps entre soixante et quatre-vingt-dix secondes, l’auteur des faits a tiré une série de 21 coups de feu avec un pistolet semi-automatique d’origine suisse, un Luger P06 / 29. Sylvain Mollier, un cycliste de Savoyard passant sur cette route, a été touché cinq fois et une sixième balle a atteint son casque. Pris au piège dans leur parking BMW dans le parking Martinet, trois membres de la famille Al-Hilli, britannique d’origine irakienne, ont été abattus par trois ou quatre balles.