Norvège: l’ancien chef de l’OTAN Jens Stoltenberg a nommé le ministre des Finances – 04/04/2025 à 13:55

Jens Stoltenberg à Oslo
Par Gwladys Fouche
L’ancien secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a été nommé ministre des Finances mardi de la Norvège, dans le cadre d’un remaniement ministériel qui se produit tandis que le pays scandinave est préoccupé par l’impact d’une éventuelle guerre commerciale avec les États-Unis.
La nomination de Jens Stoltenberg, qui jouit d’un grand respect dans son pays, pourrait également donner au gouvernement travailliste en difficulté un coup de pouce des sondages d’opinion avant les élections législatives de septembre.
Véteran de la Politique, Jens Stoltenberg a été le Premier ministre norvégien de 2000 à 2001, puis de 2005 à 2013 et a mené l’OTAN pendant une décennie, y compris lors du premier mandat du président américain Donald Trump, avant de produire la gestion de l’organisation de l’ancien Prime néerlandais Le ministre Mark Rutte en septembre dernier.
Économiste de formation et jugé pragmatique, l’ancien chef de l’OTAN a également été ministre des Finances de son pays de 1996 à 1997.
La nomination de Jens Stoltenberg permet à la Norvège de bénéficier d’un négociateur et d’un diplomate expérimentés à un moment d’intensification des tensions commerciales mondiales.
“Cette équipe est prête à diriger la Norvège en ces temps difficiles”, a déclaré le Premier ministre Jonas Gahr Stoere à des journalistes à l’extérieur du Palais royal, après une réunion entre le nouveau cabinet et le roi Harald.
Au cours de son mandat à l’OTAN, Jens Stoltenberg a notamment réussi à convaincre Donald Trump, puis dans son premier mandat en tant que président, à rester dans l’alliance après ses menaces de se retirer de l’organisation faisant valoir que les Alliés dépensaient trop peu en défense.
La Norvège, un pays qui n’est pas membre de l’UE dont l’économie est basée sur les exportations – principalement du pétrole, du gaz et des fruits de mer – a peur d’être vulnérable à une guerre commerciale transatlantique si Donald Trump exécute ses menaces d’imposer des tâches de douane aux produits en bloc.
À Oslo, le contexte est également délicat pour le Parti travailliste au pouvoir, qui s’est retrouvé seul au gouvernement après le parti du Centre) termes d’énergie.
(Gwladys Fouch Report, Version française Diana Mandia Mandiá, édité par Kate Entirine)