Plans mortels dans Anderlecht: un “renforcement de la police” exceptionnel déployé dans la ville

Plus tard dans la journée, les impacts des balles sont toujours clairement visibles sur la porte d’entrée d’un bâtiment.
«J’ai été réveillé par le bruit des rafales en rafale, suivi du bruit des roues d’une voiture qui a commencé très rapidement»confie un résident, de manière anonyme de peur des représailles. «Devrions-nous bouger?»lance un autre résident. «Cela devient de plus en plus sérieux. Nous vivons dans la jungle.
Mobilisation exceptionnelle
Lors de l’initiative des autorités de la zone de police MIDI, des représentants des 6 zones de police locaux et le directeur de coordination de la police fédérale de Bruxelles se sont réunis pour évaluer la situation des dernières heures. En plus de l’action en justice coordonnée exclusivement par le procureur du roi, il a été décidé «Pour concentrer un maximum de police signifie visible dans les secteurs les plus préoccupés par ces séquences de tir«, Annonce la commune d’Anderlecht.
Le soutien de toutes les zones de police de la région de Bruxelles-Capital qui ont des unités spécialisées capables de représailles pour l’utilisation d’armes lourdes est également prévue
Une opération de visibilité coordonnée par le chef de la police du MIDI commence donc ce vendredi, 24 heures par jour, 7 jours par semaine. “Cette action mobilisera tout le personnel de la zone de police du MIDI, qui pourra compter sur le soutien de 18 policiers fédéraux, en plus de ceux déployés dans le métro et la gare MIDI, ainsi qu’un soutien constant de la police de Bruxelles-Capital-Ixelles (Polbru) via au moins 5 équipes. Le soutien de toutes les zones de police de la région de Bruxelles-Capital qui ont des unités spécialisées capables de représailles pour l’utilisation d’armes lourdes est également prévue«.
Le Bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps, justifie cette mobilisation exceptionnelle: «Pour répondre à une situation de crise après plusieurs tirs, il était essentiel de mobiliser largement les numéros de police disponibles, proportionnels aux problèmes de sécurité dans différents districts d’Anderlecht. Cette mobilisation exceptionnelle est rendue possible grâce au soutien de la police fédérale et de la police de Bruxelles-Capital, ainsi qu’à la solidarité des 4 autres zones de police de la région de Bruxelles ».
C’est pour occuper le sol et montrer aux habitants que nous ne les abandonnons pas
Fabrice Cumps admet cependant que le problème est beaucoup plus complexe. «Les forces qui sont déployées, c’est d’occuper le terrain et de montrer aux habitants que nous ne les abandonnons pas et qu’il y a une présence policière. Maintenant, j’ai toujours dit, ce n’est pas ce qui sera la solution au problème de la guerre des gangs.Développe le Bourgmestre d’Anderlecht.
C’est la quatrième fois en trois nuits que des coups de feu ont été rejetés dans la région de Bruxelles, le troisième sur le territoire d’Anderlecht. Aucun suspect n’a encore été officiellement arrêté dans le cadre de ces divers incidents. Mais le district de Peterbos est connu pour être un «Hotspots»C’est-à-dire un endroit où il y a des échanges de médicaments, un endroit fréquenté par les réseaux de concessionnaires et, en principe, un endroit tenu à l’œil par les autorités.
Unité de commandement
Les zones policières de la capitale ont également été consacrées au mode unité de commandement pour assurer la sécurité après des prises de vue répétées à Anderlecht et Saint-Josse-ten-Noode. Cela en résultera, à partir de vendredi, par la présence de patrouilles de la zone de police de Bruxelles-Capital-Ixelles à Anderlecht et au sud de Bruxelles en solidarité avec les municipalités de la zone MIDI (Anderlecht, Saint-Gilles et Forest), la Bruxelles Bourgmestres a déclaré, a brièvement rassemblé une conférence jeudi soir.
Les maires s’étaient présentés à un rendez-vous dans la ville de la ville de la ville de Bruxelles. Initialement, la réunion avait été prévue en particulier pour une présentation par le procureur du roi de Bruxelles de l’unité de commandement du projet en matière de police judiciaire dans ce dossier. Cela a été reporté pour une question d’ordre du jour au niveau de l’accusation.
Cependant, sans attendre celui-ci, le maire a activé le processus d’unité de commande existant à Bruxelles depuis 2018 en mode presque automatique pour sécuriser les événements par des polices locales dans leur domaine de compétence. C’était encore, comme d’habitude, pour la sécurité sur l’espace public lors de la dernière visite à la nouvelle année.
Cette procédure est plus largement activée lors d’événements dépassant le territoire d’une municipalité, comme la récente visite au pape. C’est maintenant le cas dans le contexte de la violence récente liée au trafic Narco. L’unité de commande est assurée sous la direction du Bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS) et le chef du Corps de la zone de police de Bruxelles Midi.
Selon M. Cumps et Close, cette activation rapide démontre, une fois de plus, que les zones de police de la capitale ne nécessitent en aucun cas une fusion telle que projetée par le nouveau gouvernement fédéral pour s’accorder lorsqu’il est imposé.