Gérard Bilens sur les problèmes de sécurité à la star de Bessèges: “Où commence la sécurité du coureur et l’intérêt de l’organisateur?”

La sécurité continue de prendre des inquiétudes à la star de Bessèges. Après s’être retrouvé face à face avec une voiture qui conduisait ce jeudi, le Peloton a traversé la route vers un véhicule lors d’un rond-point au début de la troisième étape ce vendredi. Gérard Bilens est retourné à ces incidents.
Pour des raisons de sécurité, plusieurs équipes ont décidé de quitter la star de Bessèges. En particulier la formation sud-étape du leader de la classification générale, Paul Magnier.
“Il est nécessaire de considérer aujourd’hui qu’il y a de grands organisateurs et des plus petits. Et le plus petit doit être basé sur un contingent de bénévoles. Le trouver aujourd’hui est compliqué. Parce que le volontaire n’a qu’une petite brochure et un brassard et n’est pas toujours respecté, mais a des responsabilités. Et donc, il est compliqué de lier les deux extrémités pour les petits organisateurs. Il y a aussi une nouvelle connotation dans la société où les gens n’ont plus le temps d’attendre une course de vélo et ne respectent pas le signatrice. Et lorsque vous mettez une fin à la fin, vous vous retrouvez dans de telles situations. Nous avons raté hier à côté de la catastrophe. Le conducteur a bien réagi. Mais nous ne le serons jamais s’il n’y avait pas de signaleur et il était bloqué“, expliquer Gérad Bullens Au microphone de Christophe recule.
Ce qui pose également la préoccupation, c’est les liaisons de voitures de cohabitation: «Les accidents sont inhérents au vélo et non en compétition. Chaque jour, vous remarquez dans le journal qu’il y a des accidents sérieux. Il est dû à une cohabitation entre la voiture et le vélo. Les meubles urbains compliquent également l’organisation de la course. Il y a une commission de sécurité à l’UCI, mais on peut imaginer que nous ne pouvons pas être partout. Et à cause de ces meubles urbains, si nous voulons être stricts, nous supprimerons les courses. Nous devons donc nous demander où commence la sécurité du coureur et l’intérêt de l’organisateur et de l’UCI. “
Dernière chose à prendre en compte pour notre consultant en ce qui concerne l’abandon, c’est que certaines équipes n’ont d’autre choix que de continuer: «Il y aCatégories de rois présents sur cette course. Les équipes de la tournée mondiale qui sont les riches, les équipes du Pro Tour, qui se gratte pour rester au niveau professionnel et enfin les équipes continentales qui mélangent l’amateurisme et le professionnalisme. Ici, c’est une course de deuxième niveau. Un pL’équipe Etite ne peut pas se permettre de s’arrêter car il y a des coûts supplémentaires qui doivent être couverts. Et puis certaines équipes ont également besoin de points UCI. Il s’agit donc de trois niveaux différents de cyclisme et donc de trois décisions différentes. La question est de savoir que la vie d’un coureur continental n’a pas la même valeur que le coureur d’une équipe du monde, c’est toute une question d’éthique », conclut les politiques de Gérard.